Qui

Entre 15-20 personnes

Source et inspirations

Cours de Boris-Numa DAMESTOY dans le cadre du master DEEA

Où

N’importe où

Durée

10 minutes

Matériel

Une feuille et un crayon

Descriptif de l’exercice

1. Demander à chaque personne de dessiner un arbre en 30 secondes chrono. 
2. De manière individuelle, les participant·es notent les éléments qui apparaissent dans leur dessin et répondent à quelques questions clés pour l’analyser :
   • Qu’avez-vous dessiné ? Quels sont les éléments présents (tronc, feuillage, branches, racines, sol) ?
   • Qu’avez-vous dessiné spontanément ? Ce qui est perçu comme essentiel, sans réfléchir.
   • Qu’avez-vous dessiné réfléchissant ? Des détails ajoutés consciemment (décors, fruits).
   • Qu’avez-vous choisi ou oublié de dessiner ? Des éléments secondaires ou invisibles (racines, environnement).
   • Pourquoi ces choix ?
3. Partage d’expériences et exploration collective : chaque participant·e présente son dessin et partage son analyse :
   • Quelles parties de l’arbre ont été prioritaires ? Qu’est-ce qui a été omis ?
   • Quelles sont les symboliques ?
     • Le tronc peut symboliser la structure ou la base, ce qui est essentiel et visible.
     • Les branches peuvent symboliser les connexions ou le développement.
     • Les racines sont souvent oubliées car elles sont invisibles, elles représentent ce qui est sous-jacent (le travail invisible, les valeurs, les fondations).
     • Le sol est une base stable ou le contexte environnemental.
     • Le feuillage sont les résultats visibles, le “produit fini”
   • En quoi ces éléments ont-ils un lien avec la perception de nos métiers ?
     • En quoi le dessin reflète-t-il la façon de travailler ?
     • Explorer les aspects invisibles ou négliger du métier : quelles sont nos “racines” (fondements) ou “branche” (connexions) que vous oubliez de considérer ?
     • Si l’arbre représente une structure, un projet : quelle partie est mise en avant ? Quels aspects gagneraient à être davantage nourris ou renforcés ?
   • Mise en pratique
     • Réfléchir à comment intégrer les “racines” invisibles dans nos pratiques professionnelles ?
     • Prioriser les éléments essentiels lorsque le temps est limité, tout en gardant une vue d’ensemble