
Le projet
Reboot est un projet de recherche et de réflexion autour des rapports de pouvoir, des violences et des stéréotypes dans les arts du cirque, en particulier dans le cadre de la formation. Porté par la Cie Courant d’Cirque (Suisse) et la Cie d’Elles (France), ce projet sur quatre ans (2022-2025) est le fruit d’une quinzaine d’ateliers menés dans les deux pays et de riches échanges avec divers professionnel·le·s de différents secteurs. Il a été financé par Movetia, ProHelvetia et de nombreux partenaires en France et en Suisse.
Les origines en BD
L’équipe reboot
Porteuses de projet

Simultanément à ses activités artistiques, pédagogiques et académiques, Sarah s’investit beaucoup pour la reconnaissance et la structuration des arts du cirque en Suisse : elle préside la Fédération des Arts du cirque (FSEC) pendant 7 ans et co-fonde l’association ProCirque. En 2022, elle crée Reboot avec Yaëlle Antoine, un projet de collaboration internationale franco-suisse qui requestionne les transmissions dans les arts du cirque. Avec ce projet, elle souhaite assoir sa détermination développer une pédagogie circassienne inclusive et critique, où les apprenant·e·s peuvent non seulement exceller dans leur art mais également devenir des citoyen·ne·s conscient·e·s et actif·ve·s, dans une société diversifiée.

Yaëlle Antoine s’est successivement formée à l’école de cirque Annie Fratellini et à L’Esactolido en fil de fer et contorsion. Suite à une blessure, elle laisse derrière elle sa carrière d’acrobate et met à profit ses années d’expériences en piste en tant que metteuse en scène et pédagogue. Elle expérimente une écriture circassienne dont les moteurs d’inspiration sont le cirque et le verbe. Elle co-écrit la plupart de ses créations avec Marion Guyez, équilibriste et chercheuse, maîtresse de conférence à l’UGA, et co-fonde avec elle Les Tenaces, collectif de femmes qui luttent contre le sexisme et pour la parité dans les arts de la rue et du cirque. Année après année, Yaëlle Antoine, soucieuse de trouver les espaces qui correspondent à ses dramaturgies, investit des espaces urbains et extérieurs. Investir l’espace public reste pour elle un moyen artistique privilégié de rendre concrètes, par le biais d’actions de médiation et d’actes artistiques, ses préoccupations sociales et politiques. Jouant des formats, des espaces et des esthétiques, elle affiche un goût pour l’hybridation. Yaëlle Antoine fait partie de l’équipe pédagogique référente de l’Esactolido, et intervient au sein de nombreuses formations. Elle est conventionnée par la région et la Drac Occitanie.
Artistes, pédagogues et chercheuses

Constance Bugnon

Agathe Dumont

Lise Lerichomme
Lise Lerichomme est féministe, artiste et enseignante chercheuse en arts plastiques à l’Université de Picardie Jules Verne. Ses travaux envisagent les croisements entre art contemporain, études de genre, littérature, histoire et sciences sociales, en particulier autour d’objets appartenant aux cultures matérielles, populaires et vernaculaires. Elle considère l’émergence d’inédits patrimoniaux, indices des pensées utopiques, de luttes sociales et des retours à l’ornement. Elle est actuellement associée à un projet de recherche européen autour des Ecotopies. Elle s’attache aux représentations des corps collectifs féminins par le prisme d’une physique du politique et des études de genre, ainsi qu’à leurs apparitions dans les espaces urbains et carcéraux. Son travail artistique, entre assemblage et installation, creuse dans les relations que nous entretenons aux objets et productions matérielles et culturelles quotidiennes (des films de série Z aux chansons du répertoire colonial, des assiettes parlantes aux foulards militaires). Elle est membre de plusieurs collectifs féministes.


Laura Terrancle
Trace illustrée

Trace écrite
Expert-e-s et artistes invité-e-s
Bérénice Hamidi-Kim ∙ Caroline de Cornière ∙ Cyril Roussial ∙ Marion Guyez ∙ Teresa Maranzano ∙ Jules Farce ∙ Sophie Orlando ∙ Marie-Andrée Robitaille ∙ Tatiana-Mosio Bongonga